Évoluant dans un monde où la mélodie est reine, Anousha Nazari, la voix lyrique, se joint à Laurianne Corneille, virtuose du piano, pour former un duo harmonieux et unique. Leur symbiose est palpable à chaque note, à chaque soupir. Mêlant subtilement l’élégance des mélodies françaises à la profondeur des mélodies persanes, elles offrent un voyage musical hors du commun, transcendant les frontières et éveillant les âmes.
Embarquez pour un périple sonore où la passion et l’art se rencontrent, guidés par deux artistes d’exception.
« In Vino Veritas : Hommage à Khayam » est un projet musical produit et publié en 2024 par Gondishapour en partenariat avec la Société Nationale des Beaux-Arts. Cet album propose une exploration mélodieuse des quatrains du grand poète persan du XIe siècle, Khayyam, à travers de la musique de chambre contemporaine composée spécifiquement pour cet enregistrement. Conçu pour chant lyrique, clarinette et piano, il regroupe les œuvres de quatre compositeurs contemporains. Ce vibrant hommage célèbre le vin, l’amour et la quête éternelle de l’instant présent, au cœur de la poésie intemporelle de Khayyam.
Anousha Nazari (mezzo-soprano) et Antoine Morinière (guitariste classique) vous invitent à plonger dans « Labyrinthe Baroque : Quand Haendel rencontre Maraghi ». Ce concert propose un voyage à travers les méandres de la musique baroque, où les œuvres de Haendel, Purcell, Dowland et Strozzi se mêlent aux mélodies envoûtantes du compositeur persan du XVe siècle, Abd al-Qadir Maraghi.
Grâce à des arrangements uniques pour voix et guitare, le programme tisse un pont entre les époques et les cultures, célébrant l’harmonie née de la diversité. Chaque pièce, minutieusement sélectionnée, dévoile une nouvelle facette de la musique baroque, offrant une expérience à la fois intime et immersive.
Ce duo propose une vision audacieuse et émouvante de la richesse musicale, mêlant découverte et émotion. À travers leur art, ils tissent des liens profonds entre le passé et le présent, révélant la magie intemporelle de la musique.
« Labyrinthe Baroque : Quand Haendel rencontre Maraghi » est bien plus qu’un concert : c’est une exploration de la richesse de la diversité musicale.
Le duo « Khosrow & Shirin » vous convie à une immersion dans l’univers envoûtant de la musique persane. Anousha Nazari et Sepand Dadbeh, en harmonie parfaite, guideront l’auditoire dans une odyssée spirituelle, s’inspirant des œuvres du renommé poète persan du Xlle siècle, Nizami Ganjavi. Leur représentation, d’une délicatesse rare, ressuscite l’amour légendaire entre le roi perse Khosrow et la princesse arménienne Shirin, en évoquant les mélodies modales qui s’étirent de la mer Caspienne jusqu’à la mer Méditerranée.
Laissez-vous transporter à la cour impériale perse, où les mélodies d’Abd al Qadir al-Maraghi côtoient les Cantigas de Santa Maria et les chants de Komitas, tissant ainsi une fresque sonore inoubliable.
Au loin, quand il ne se voit point de demeure où se poser, la caravane continue sans cesse son chemin. Elle ne s’arrêtera enfin qu’au détour d’étranges contrées inconnues où s’endort le bruit des dernières brises des champs et du souffle feint des étoiles.
Vas lentement ! Le temps de rêver est bien court. Disent les voyageurs. Ce temps indéfinissable lors que l’on dépoussière une carte enfouie, effacée de toute route et de trace.
Tout s’arrête lentement. On se laisse emporter par un rêve déraisonnable sans connaître le bout du chemin. Sous les ponts de Paris ou sur celui de Brooklyn, assis aux jardins de Chiraz ou de Jaipur, contemplant les fjords du nord ou les déserts du sud, les récits s’enchainent et les notes s’envolent.
C’est à ce rêve déraisonnable que nous invite l’album d’Anousha Nazari & Jeyran Ghiaee. Ce rêve déraisonnable qui nous arrache au temps et nous amène vers un non-lieu où le parfum des orangers de Perse se mêle aux champs de lavande de Provence, balayés par le vent. Dans ce lieu d’abandon, sa voix de femme libre s’enflamme, s’insurge et s’émeut de mots que seules savent atteindre les illusions sans fin du désert et les tourmentes du nid d’un rien.
